Les débuts dans un nouveau pays constituent toujours une période délicate pour chaque membre de la famille. Les parents sont souvent submergés par les formalités administratives qu’impliquent une nouvelle expatriation et la lourde mise en place du quotidien. 

Il ne faut pas forcément penser qu’il soit plus naturel pour les enfants de s’adapter à cette nouvelle vie. C’est malheureusement loin d’être si facile. 

Comment accompagner vos enfants à vivre du mieux possible cette transition vers leur nouveau pays d’accueil ? 

Prendre conscience de la difficulté pour vos enfants à s’adapter à l’étranger

En Mars 2017, nous venions d’arriver en catastrophe au Bahreïn. Quelques semaines auparavant, nous avions appris, dévastés, que l’entreprise de mon mari avait subitement décidé de fermer le bureau de Jeddah, où nous nous trouvions depuis un peu plus d’un an à peine. Ils avaient proposé de nous transférer dans le pays voisin à quelques milliers de kilomètres de là. Et avec deux enfants en bas âge (4 et 1 an à l’époque), nous n’avions eu d’autres choix que d’accepter. Nous étions extrêmement peinés de quitter nos amis qui venaient des quatre coins du monde, un boulot que j’aimais et notre vie sur place que nous adorions. Notre stress était maximal et je m’étais déplacée deux vertèbres. 

Camion de déménagement contenant nos cartons empilés pour un départ à l'étranger
Notre déménagement de Jeddah à Manama, une page s’est tournée.

Trouver un prestataire pour le transfert, chercher une nouvelle maison, choisir une école pour notre fils aîné, prendre soin des formalités administratives, … Mon mari, lui, était monopolisé par son nouveau poste. Et je me retrouvais la majorité du temps seule, à gérer la mise en place du quotidien et de nos deux jeunes enfants. Notre grand avait rapidement commencé ses premiers jours de classe. Nous avions pris soin d’opter pour une école anglaise internationale afin qu’il puisse bénéficier d’une continuité d’apprentissage après son établissement scolaire de Jeddah. Et je pensais naïvement que tout roulait pour lui. 

Contenant cylindrique transparant qui contient les jouets qui ont aidé mon enfant à s'adapter à sa nouvelle vie à l'étranger

Pourtant, au bout de quelques semaines, j’ai remarqué qu’il traînait avec lui depuis plusieurs jours un immense cylindre en plastique transparent rempli de tous ses jouets de dinette (poissons, légumes, bouteille de lait, boites de conserves, …). Un après-midi, après l’école, je décidai d’emmener les enfants faire un tour du pâté de maisons. Le plus petit dans sa poussette, l’aîné décida de prendre son vélo, et je le vis apparaitre avec son cylindre. Ce dernier touchait quasiment le sol, il était absolument impossible voire dangereux de le prendre avec lui. Pourtant, il est entré dans une crise noire car il ne voulait pas s’en séparer. Après 20 minutes de négociation, il a finalement accepté de le laisser à la maison, mais a réitéré sa crise le soir au moment d’aller se coucher, voulant dormir avec tout ce fourbi. Pleine d’agacement et d’incompréhension, je lui ai demandé pourquoi ces jouets avaient tant d’importance pour lui. Il a fini par me lâcher les yeux plein de larmes : « Parce que ce sont mes amis », avant de m’expliquer qu’il n’avait pas de copains à l’école et que ceux de Jeddah lui manquaient.                 

Cela m’a brisé le cœur. J’avais tellement été occupée que je ne m’étais même pas rendue compte que mon enfant allait mal. Je n’avais pas du tout mesuré l’impact de ce déménagement sur mon tout petit.  

Nos enfants, même très jeunes, ne sont pas des objets que nous transportons d’un point A à un point B. Ils ont des sentiments, des envies, des peurs.
Parfois la transition se passe sans encombre, alors qu’à d’autres moments, elle est plus complexe.
En tant que parents, il nous incombe d’en prendre conscience et de répondre présent. Mais plus concrètement, comment aider nos enfants à bien s’adapter dans leur nouvelle vie à l’étranger ?

Aider vos enfants à bien s’adapter à l’étranger en communiquant

En particulier dans les premiers temps et malgré la densité de votre liste de choses à faire, il est nécessaire d’offrir à vos enfants un espace régulier de discussion. L’enfant doit pouvoir se décharger de ses émotions, positives comme négatives. Il est important qu’il puisse partager ses excitations et ses joies liées à la découverte du nouveau pays, mais aussi ses craintes, ses tristesses et ses déceptions. 

Un papa écoute, réconforte et aide son enfant à s'adapter à sa nouvelle vie à l'étranger

Ses difficultés sont bien réelles 

  • Quitter les gens qu’il aime, 
  • Apprendre une nouvelle langue, 
  • Se faire de nouveaux amis, 
  • S’habituer à de nouvelles façons de faire et à une nouvelle culture,
  • Perdre temporairement son autonomie,

Aussi difficile qu’il n’y paraisse, il est primordial pour les parents de ne pas les nier ni les minimiser, mais plutôt de les recevoir et de les entendre. Si votre enfant vous fait part de son angoisse à retourner à l’école parce qu’il n’a pas de copains, évitez de lui dire :
« Mais non, je suis sûre que tu as plein d’amis, ça va aller, c’est pas grave. ». 

Il est préférable de simplement reformuler et reconnaitre la situation, puis de l’accompagner à trouver ses propres solutions :
« Tu te sens stressé d’aller à l’école car tu n’y as pas encore de copains et tu te sens seul dans cette nouvelle classe. Je comprends que ce soit difficile pour toi. Comment pourrais-tu faire pour améliorer cette situation selon toi ? ». En trouvant ses propres réponses, l’enfant prendra confiance en lui.

Aider vos enfants à bien s’adapter à l’étranger en étant heureux!

Parents heureux, Enfants heureux

Un couple et leurs deux enfants rient tous ensemble.

La pensée commune qui dit que « tant que les parents sont heureux de s’expatrier, les enfants s’adapteront » m’a toujours agacée. Il est déjà extrêmement anxiogène d’organiser un déménagement à l’étranger, d’autant plus lorsque ce dernier n’est pas choisi. Je trouve cette pression supplémentaire sur les épaules des parents très culpabilisante. Néanmoins, je ne peux nier cette réalité. Si nos enfants nous sentent heureux de partir à l’étranger, le changement sera d’autant plus facile pour eux. Ils nous sentiront solides et sauront qu’ils peuvent s’appuyer sur nous en cas de coup dur. 

Condamnés à aller bien ?

Est-ce que cela signifie pour autant que nous sommes dans l’obligation d’aller bien 24h/24, et de ne pas avoir de moments de mou ? Bien sûr que non ! Il est au contraire rassurant pour les enfants de voir qu’ils ne sont pas les seuls à rencontrer des difficultés. Leur montrer que malgré elles, nous nous accrochons et nous continuons à avancer est l’une des aides les plus précieuses que vous pourrez leur prodiguer

Par exemple, il m’est souvent arrivé de dire aux enfants :

  • « Moi aussi, je suis triste d’avoir quitté mes amis. »
  • « À moi aussi, ma vie d’avant me manque. »
  • « Pour moi aussi, c’est compliqué. ». 

Puis j’insiste sur la normalité et le caractère transitoire de cette situation. Expliquez que petit à petit, la famille toute entière va prendre de nouveaux repères et trouver son équilibre. Et très bientôt, tout le monde sera fier d’avoir fait tous ces efforts, et sera heureux d’avoir appris tant de choses !

Cependant, si le mal-être des parents perdure, il est important de se faire accompagner. Gardez en tête que dans ce bouleversement, les parents deviennent le point de repère essentiel de l’enfant. 

Aider vos enfants à bien s’adapter à l’étranger en se focalisant sur les atouts

Se rappeler de nos propres motivations

Une femme réfléchit et se remémore les raisons qui l'ont poussée à partir s'installer à l'étranger. Ces raisons lui permettront de mieux s'adapter.

Se remémorer des raisons qui nous ont amené à l’étranger prend tout son sens lorsque les premières difficultés pointent le bout de leur nez. Si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à consulter mon article Pourquoi partir en expatriation ? qui présentait quelques-unes des principales raisons pour lesquelles les expatriés décident d’entamer une nouvelle vie à l’étranger.

Avant même le départ, il est nécessaire de présenter ces raisons aux enfants et de les rappeler dans les moments difficiles. Même s’ils sont très jeunes, ils peuvent tout à fait comprendre, dans la mesure où vous employez des mots simples. 

On peut par exemple dire : 

  • « Papa a trouvé un travail dans tel pays, nous n’allons pas le laisser y aller seul, qu’en penses-tu ? » 
  • Ou bien : « La vie sera plus facile pour nous tous dans ce nouveau pays. Nous serons plus disponibles pour passer du temps en famille, et on pourra faire plein de voyages. »

Mettre en avant l’intérêt de l’expatriation pour les enfants

Mon mari tient notre enfant ainé sur les épaules. Ensemble, ils sont en train de dévaler les dunes de sable de Merzouga au Maroc.
Mon mari et mon fils aîné dans les dunes de sable du désert marocain

Au-delà des raisons parentales et toujours avant le départ, il est intéressant d’expliquer aux enfants les bénéfices qu’eux-mêmes pourront en tirer. 

Cela peut passer par :

  • Visiter un monument historique emblématique de la ville,
  • Fouler les terres de paysages exceptionnels et inconnus,
  • La perspective de pratiquer des activités dont on n’a pas l’habitude, comme aller à la plage plus souvent ou aller faire du ski régulièrement. 

Et surtout, quelques soient les promesses que vous avez faites à vos enfants, tenez-les.

En préparant notre dernière expatriation en Nouvelle-Zélande, nous avions fait miroiter aux garçons que nous ferions du vélo en famille. Nous venions de passer 5 ans au Moyen Orient, et hormis les enfants qui utilisaient les leurs pour se déplacer plus vite de notre maison au parc, mon mari et moi n’étions même pas équipés. Les routes étaient dangereuses, et le climat et l’absence de nature ne s’y prêtaient pas. Ainsi, nous rêvions de nous adonner à des balades en vélos en famille, dans des paysages paradisiaques. Nous nous étions engagés et nous avons tenu parole. Nous avons donc investi dans le matériel nécessaire, et avons même acheté un siège bébé pour notre benjamin qui n’était pas encore assez endurant pour nos premières sorties. Aujourd’hui, c’est vraiment une activité qui nous remplit de joie, et qui nous rappelle chaque jour à quel point nous sommes reconnaissants de ce changement de pays. 

Ne pas hésiter à demander de l’aide si besoin 

Deux personnes s'entraident en se donnant la main pour gravir une montagne

Un déménagement à l’étranger demande beaucoup d’investissement et de disponibilité. Plus vous avez d’enfants, plus vous devrez démultiplier vos efforts puisque chacun d’entre eux a des besoins spécifiques. Ce n’est pas un acte de faiblesse que de demander de l’aide quand la situation vous échappe ou précisément avant qu’elle ne vous échappe. Mais vers qui se tourner ?

Solliciter votre famille

Pour aider vos enfants à bien s'adapter à l’étranger, ne pas hésiter à faire appel aux oncles des enfants qui jouent avec eux à construire des tours immenses
En pleine tour de Kapla géante… pas de doute, les tontons de nos enfants sont bien plus fun que nous!

Si vous avez la chance d’avoir des parents à la retraite, un frère ou une sœur entre deux boulots, qui auraient envie de découvrir en avant-première avec vous votre futur pays de résidence, sautez sur l’occasion. Même s’il y a peu de chance qu’ils puissent faire les démarches administratives à votre place, la présence d’un grand-parent ou d’un oncle ou d’une tante peuvent largement apaiser l’ambiance à la maison avec les enfants. Nous n’avons personnellement jamais encore appelé à l’aide un membre de notre famille pour nous soulager lors de l’arrivée dans un nouveau pays, mais nous l’avons souvent fait en cas de coups durs à gérer. Les enfants adorent et ça permet de donner du mou aux parents. Donc, si vous en avez la possibilité, foncez. 

Contacter l’équipe pédagogique de l’école de vos enfants

Si vos enfants sont scolarisés en école internationale, le personnel sera habitué à gérer l’accueil d’écoliers étrangers et l’immersion n’en sera que facilitée. Dans le cas où vos enfants rejoignent un établissement local, vous aurez tout intérêt à vous rapprocher de l’équipe pédagogique pour les sensibiliser à la situation de votre enfant. Ils sauront faciliter leurs interactions sociales dans les premiers temps. Dans tous les cas, sachez que les établissements disposent souvent de programmes d’accompagnement spécifiques si votre enfant ne parle pas la langue.

Faites appel à un professionnel

Un coach explique à des parents comment mieux aider leurs enfants à bien s'adapter à l'étranger

Si vous vous sentez dépassés, n’hésitez pas à demander l’aide d’un coach ou d’un psychologue qui pourra vous prodiguer des conseils précieux pour mieux aider vos enfants à bien s’adapter à l’étranger.
Lorsque nous sommes arrivés en Nouvelle Zélande il y a 10 mois, notre cadet âgé de 5 ans, ressentait beaucoup de colère. Il manquait de vocabulaire pour s’exprimer et passait toute la journée à ruminer. À son retour à la maison, il explosait à la moindre contrariété, piquait sans arrêt des crises de nerfs. Il avait parfois même des comportements violents envers ses frères. Nous étions conscients que cette réaction pouvait être normale, au vu des derniers mois que nous venions de traverser (deux déménagements internationaux en moins d’un an et plusieurs mois de confinement strict). Néanmoins, nous avons continué à expliquer, raisonner, punir parfois. Car même si les parents doivent faire preuve d’un peu plus de souplesse dans ces périodes de transition, il est rassurant pour l’enfant de conserver le même cadre éducatif. Après quelques mois, lorsqu’il a finalement réussi à se faire un copain et s’est senti plus à l’aise avec le langage, la situation s’est finalement apaisée d’elle-même.

Aider vos enfants à bien s'adapter à l’étranger : un papa donne confiance à son bébé en le faisant marcher



Et c’est bien là toute la difficulté. Reconnaitre le fait que l’on soit parfois démuni face aux souffrances de nos enfants. Savoir gérer notre culpabilité légitime. Et accepter que souvent, la seule chose que l’on puisse véritablement faire, reste de leur faire confiance.  Leur laisser le temps de trouver en eux les forces nécessaires qui leur permettront de surmonter ces épreuves.

Si vous voulez en savoir plus sur la psychologie de l’enfant en expatriation, et plus largement sur comment aider vos enfants à bien s’adapter à l’étranger , vous pouvez lire l’ouvrage de Adélaïde Russell et Gaëlle Goutain L’enfant expatrié.

Photo portrait Carine Cagnoli

Moi c’est Carine, j’ai 39 ans. Avec mon mari et nos trois enfants, nous sommes une famille multi-expatriée, qui, après l’Afrique et le Moyen-Orient, avons temporairement posé nos valises (comprenez notre container de 40 pieds) en Nouvelle-Zélande.
Si vous souhaitez en savoir plus sur moi, et sur nous, vous pouvez consulter la page Qui suis-je? ici. 

Si vous avez aimé l'article, vous êtes libre de le partager ! :)

10 commentaires

Sophie BAILLET · 26 mars 2022 à 16h37

Merci pour ce bel article Carine !
Des bisous aux 3 enfants et à Alex.
Hâte de lire la suite.

    Carine · 28 mars 2022 à 9h17

    Merci Sophie pour ton message. Les articles arrivent tous les jeudis !

Amelia · 27 mars 2022 à 19h43

Un article très complet et intéressant, merci Carine

    Carine · 28 mars 2022 à 9h17

    Merci beaucoup Amélia pour ton commentaire.

Sandrine J. · 28 mars 2022 à 5h40

Merci Carine pour ce nouvel article très intéressant. En effet il est important que le projet d’expatriation soit adopté par toute la famille. Et d’autant plus par les enfants en grandissant et en particulier à l’adolescence, moment encore plus difficile à gérer pour nos ados.
La destination doit être vraiment attractive pour pouvoir bien la vendre 😉
Et pour eux il faut aussi veiller à la continuité pédagogique autant que possible. Personnellement nous avons toujours scolarisé notre grand (depuis le CE2) dans le réseau AEFE (car c’est aussi un peu la France à l’étranger). Il est en 3e cette année et passe le Brevet. Et continue de se projeter vers le Bac avec l’opportunité d’avoir un double diplôme américain (High School Degree) et pouvoir ensuite choisir où il continuera ses études supérieures (sûrement en France). Il a aussi au cours de la première expat en Allemagne d’assez longue durée maîtriser l’allemand qu’il continue ici en cours supplémentaire le samedi matin au lycée allemand.

Le petit est scolarisé dans le système américain et après 6 mois il est bilingue (4 ans), même si les 2 premières semaines étaient déchirantes car il pleurait tous les matins. Puis d’un coup ça a disparu. Ces enseignants sont vraiment top et ici aux USA on donne confiance aux enfants. C’est assez incroyable.

Nous avons des enfants très sociables qui se font des amis très vite donc l’intégration se fait très rapidement et aussi notamment à travers les activités sportives périscolaires (avec les clubs de foot surtout).

C’est une vrai opportunité pour eux de découvrir de nouveaux environs et d’apprendre des autres cultures (comme pour nous). Cela donne aussi à nos enfants la capacité de pouvoir / savoir s’adapter surtout dans un monde qui devient de plus en plus compétitif. Ça éveille leur curiosité.

Bref, même s’il y a des moments difficiles le bilan est très largement positif.
Une chose à laquelle il faut veiller c’est de pouvoir les ancrer à un territoire, chez les grands parents par exemple, pour qu’ils se disent « on vient d’ici », qu’ils aient des repères stables, un endroit où ils reviennent toujours, leurs racines.
Au plaisir d’en discuter !!!

    Carine · 28 mars 2022 à 9h34

    Merci beaucoup Sandrine pour ton retour qui j’en suis sûre, aidera d’autres lecteurs à se projeter et à prendre conscience des atouts mais aussi des difficultés que les enfants peuvent rencontrer en expatriation. J’ai prévu plusieurs articles sur cette thématique où il y a tant à dire.
    Concernant l’adaptation des enfants plus grands et des adolescents, tu as parfaitement raison. Il est primordial que l’enfant adhère au projet, voire même ait son propre projet : acquérir une nouvelle langue, avoir l’opportunité de faire des études à l’international par la suite, … Sans cela, l’adolescent peut ne pas s’y faire, et mettre en péril l’expatriation de la famille toute entière. D’où l’importance encore une fois de bien préparer son départ à l’étranger.

Laeti · 28 mars 2022 à 15h43

Article très intéressant et important à lire quand on part avec des enfants! Merci Carine

    Carine · 29 mars 2022 à 9h29

    Merci Laetitia pour ce commentaire. Je suis contente de savoir que tu aies trouvé cet article utile.

Laetitia · 30 mars 2022 à 0h36

Hello Carine , tes conseils sont absolument essentiels pour de nouveaux et même plus anciens expats !!! Bravo , continue , tu fais rêver !!🙏

    Carine · 1 avril 2022 à 9h52

    Merci beaucoup Laetitia, je suis ravie de savoir que tu trouves mes conseils utiles!!

Laisser un commentaire